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Accessoire de maquillage très privilégié par les femmes, le mascara épaissit les cils, en redonnant du caractère au regard. À la base, la couleur du mascara était uniquement en noir, mais désormais, nous pouvons voir dans les boutiques des versions avec d’autres coloris. Afin d’assurer une bonne protection des yeux, et d’éviter les irritations, les mascaras Bio restent les plus efficaces. Cependant, ce produit qui embellit nos yeux n’est pas né d’hier, ni dans les films hollywoodiens ni dans ce tube avec une petite brosse. En effet, l’histoire du mascara remonte vraiment à des années, voire des siècles plus tôt. Une histoire qu’Alguoa vous raconte aujourd’hui…
Le nom du mascara est d’origine algérienne. Dans le milieu du XIXe siècle, les Français ont découvert la poudre d’antimoine en Algérie, dans la région appelée Mascara.
En effet, la population utilisait cette poudre comme maquillage. En souvenir de cette région, on tire aujourd’hui le nom de mascara dans nos tubes de maquillage.
Ce fut déjà depuis l’Antiquité que l’ancêtre des mascaras est apparu sur les visages des Égyptiens, des Algériens et des Romains. À l’évidence, ce produit a été d’abord tiré de la poudre d’antimoine.
Pour rappel, l’antimoine est une roche noire d’origine africaine, qu’on broyait pour extraire un collyre appelé « khôl ». Déjà à cette époque, les tribus nomades algériennes utilisaient la poudre d’antimoine pour soigner et protéger les yeux, et également pour se maquiller.
En Égypte, le khôl a également était utilisé pour réaliser les maquillages des femmes, en particulier de celles appartenant à la royauté. Cette substance a été d’ailleurs mélangée avec du miel et des amandes.
En ce qui concerne les Romains, retenez que les femmes romaines ont également utilisé du « mascara » depuis l’Antiquité avec cette formule : « poudres d’antimoine + pétales de rose + datte ».
De l’Antiquité à l’apparition de notre mascara, plusieurs compositions de maquillage équivalent à ce produit sont apparues dans différents pays.
✔ Du liège brûlé : Pour réaliser le khôl, les Égyptiens remplaçaient parfois l’antimoine par du liège brûlé.
✔ De la cire d’abeille + cendre de bois + graisse de bœuf : Ce mélange donnait une composition noire qu’on appelait « noir aux yeux ». C’est également une autre recette du mascara.
✔ De la suie + jus de baie de sureau : Cette mixture a été utilisée par les femmes aisées de l’Occident à la fin du XIXe siècle, pour maquillage et également pour marquer la richesse.
✔ D’un distillant de pétrole + la vaseline : Cette formule représente la première composition du mascara qu’on retrouve aujourd’hui.
✔ De la poussière de charbon + la vaseline : après la texture avec du distillant de pétrole, on a amélioré les ingrédients du mascara avec de la poussière de charbon. Une formule née en 1913.
✔ Du silicone+ actifs chimiques : La plupart des fards à cils présents sur le marché ont cette nouvelle règle, efficaces à première vue, mais pouvant être irritante pour les yeux, et fait perdre beaucoup de cils.
✔ Des cires végétales + huiles végétales + actifs bio : Une formule élaborée par les fabricants de cosmétiques bios. Ces ingrédients donnent un mascara plus doux, moins allergisant, durable grâce à toutes ses bases naturelles.
Dans la plupart du temps, nous oublions d’y penser, mais ce tube que nous utilisons quotidiennement sur les cils a aussi une longue histoire à nous raconter…
Après l’Antiquité et l’apparition du premier mascara à base d’antimoine, on est passé au Moyen-Age. Durant cette période, les femmes européennes n’aimaient pas réellement le maquillage et préféraient l’épilation totale du visage, sans rien mettre.
Ce n’est qu’avant le XXe siècle que le mascara fait son grand retour avec une nouvelle composition.
En effet, en 1880, un chimiste qu’on nomme Eugène Rimmel crée du mascara avec du distillant de pétrole et de la vaseline. Il appela ce produit « le Rimmel ».
Encore aujourd’hui, plusieurs pays associent le nom « Rimmel » comme synonyme de « mascara », notamment en Espagne, en Italie et en France.
Une version plus moderne est ensuite apparue en 1913, grâce au chimiste T.L Williams. Au départ, il a créé ce mascara pour sa sœur Maybel, ayant les cils défectueux à cause d’un incendie. Ensemble, ils commercialisent du mascara fabriqué à partir de la poudre de charbon et de la vaseline.
En 1939, Helena Rubinstein inventa le mascara « waterproof ». Ce type de fard à cils résiste à l’eau et reste sur les cils même s’il pleut ou même avec des larmes. En ces temps, le mascara était encore sous forme de pain. Les utilisatrices de mascara avaient à leur disposition une petite brosse qu’elles mouillaient puis qu’elles remplissaient de pain de mascara.
En 1957, la même femme a créé un nouveau tube pour mascara composé d’un grand tube avec un autre tube plus fin muni des métaux. Cette première allure deviendra l’origine des tubes et brosses que nous trouvons dans nos fards à cils.
Après ces différentes compositions et avec l’évolution de la chimie, d’autres mascaras sont apparus entre le XXe et XXIe siècle. En général, ces mascaras sont fabriqués à l’aide de silicones. Très popularisé, on retrouve ces produits presque partout : à la grande surface, en pharmacie, aux boutiques de cosmétiques.
Cependant, ces produits sont assez dangereux pour les cils et malgré leurs nombreux effets allongeant, épaississeurs, ils peuvent aussi faire tomber les cils et irriter les yeux. Outre les mascaras chimiques, plusieurs marques de cosmétique Biologiques proposent aussi du mascara fabriqué à partir d’excédents naturels comme les cires végétales, les huiles végétales et on retrouve même le bon vieux khôl dans certains mascaras.
Rappelons le khôl est un grand protecteur des yeux. Grâce à ces mascaras, vous pouvez avoir des cils épais et longs, un regard plus intensifié, sans pour autant porter atteinte à votre santé. En effet, les mascaras bios sont les meilleurs alliés pour éviter les yeux rouges, prévenir contre la chute des cils et ne plus risquer d’allergies !
Article rédigez par Pauline Lalangue, rédactrice Web.
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